La mise en abyme est un procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre similaire, par exemple dans les phénomènes de « film dans un film », ou encore en incrustant dans une image cette image elle-même.
Au travers de ces portraits photographiques, j’ai voulu créer une « drôle de sensation » : des personnages dans leur environnement naturel et personnel, et répétés à l’infini.
Un peu comme s’ils prenaient plaisir à se refléter dans des miroirs qui se font face, ou mieux encore, à se faire face !
Olivier Coufourier
Chaque image comprend des photos argentiques et numériques.
Des histoires qui n’ont rien à voir… Pourtant, c’est à voir (et à écouter) !
Entre le tatoué, celle qui y voit trop clair, les amants terribles et celui qui psychote… nous avons un échantillon de ces gens qui n’ont rien d’exceptionnel. Vraiment ?
Photoroman – 21 minutes – Texte de Nicolas Mouton Bareil, réalisation de Olivier Coufourier, avec Joa Bénazet, Kévin Bertrand et Stella, les voix de Delphine Bouchet et de Jacques Marcel, les dessins de Laurène Deloupy
« Est-ce moi cette femme qui hurle ? Oui, c’est bien moi, mais… »
Installez-vous confortablement, avec un système son de qualité pour pouvoir écouter agréablement ce voyage qui amènera notre héroïne loin, bien loin. Pour en revenir avec des grains de sable collés ici ou là, au gré des turpitudes et des illusions déçues.
Texte (et dessin) de Nicolas Mouton Bareil voix de Laetitia Graffant et de Olivier Coufourier (également réalisateur)
Vidéo – Performance de Nicolas Mouton Bareil – 2017 – Collioure
Une performance de 20 mn réalisée en septembre 2017 à Collioure, performance à laquelle j’ai collaboré et prêté ma voix. Décorticage de l’image des migrants via les médias, dans une perception… bizarre de la réalité de l’horreur de la situation et de ce que vivent ces personnes.
Réalisation, texte, boucle sonore Nicolas Mouton Bareil Voix additionnelle Olivier Coufourier Images journaux télévisés Images additionnelles Nicolas Mouton Bareil
Photo-roman. De quel temps parle-on ? De celui qui passe, de celui qu’il fait, du rythme, de phase… Une créature nous explique l’essentiel en 4 minutes et 30 secondes chrono.
Texte, photo et réalisation Olivier Coufourier. Avec Agnès Mella Duran. Supports techniques Nicolas Mouton Bareil et Théo Coufourier. Doublage allemand et italien Ulli Joubert. Musique Gracias
« Moi, je ne suis aucune route. Mes envies débordent d’immobilité. Plus coussins que divan. Plus Shéhérazade que Freud ».
D’après un texte de Nicolas Mouton Bareil Réalisation de Olivier Coufourier Montage-son Claire Despax Avec Laetitia Graffant Paul Vinachès et Théo Coufourier
Exposition photo – 2006-2007 – Argentique noir et blanc (sauf Fantasme en couleur)
Montpellier (appart’expo), Paris, Lagrasse
Planche anatomique masculine
J’ai demandé autour de moi ce qui faisait l’identité masculine ou féminine, du moins pour ce projet, ce qui caractérisait l’homme. J’ai noté, puis illustré de manière explicite la simple définition du dictionnaire. Quant au fantasme, représentant un rêve (donc en noir et blanc), il est illustré en couleur.
Ils vivent dans la rue. Beaucoup les ignorent. Pour autant eux-même préfèrent passer inaperçus.
Qui sont ces personnes croisées à de multiples reprises ?
Les conditions de vie ne sont pas des plus faciles, quand on vit dehors.
Un slogan militant affiche «La rue tue». J’ai vu quelques bouquets de fleurs accrochés ici et là, à la mémoire des SDF (Sans domicile fixe), morts de froid, de maladie ou que sais-je. Je n’étais pas en mesure de me représenter une image des disparus.
C’est donc par l’image que j’ai voulu aller à la rencontre des gens qui vivent dans la rue.
Ce que je propose aussi, c’est de faire connaissance à partir de portraits, que l’on soit attiré par l’image, si possible une belle photo. Et puis, que l’on fasse plus ample connaissance.
La rencontre est toujours une surprise. Pour moi, ce sont des moments forts, parfois difficiles, puisque d’emblée, la confiance réciproque est mise à l’épreuve.
Les offres d’accueil et d’hébergement sont partielles. Mais c’est par ces structures que j’ai pu commencer à entrer en contact avec les gens qui vivent dans la rue : la Croix rouge, la Maison des solidarités (Fondation Abbé Pierre), l’Ordre de Malte (SAMU social), le 115…
Ces structures m’ont ouvert leurs portes et permis d’évoluer parmi les membres de leurs équipes. J’ai pu mesurer l’importance de leur travail, de leur générosité, de leur réactivité. Avec le Samu social, j’ai sillonné les rues en oubliant mon appareil photo. Je garde à l’esprit que les images que je donne à voir doivent être de bons portraits. Ce n’est donc pas du reportage au sens premier puisque j’ai laissé de côté l’objectivité et la cruauté de certaines situations.
Je reste fidèle à l’idée initiale : proposer la rencontre et m’assurer que chacun de mes «modèles» soit fier de son image, à un moment que je ne souhaite que temporaire.
Anita s’est faite larguer. C’était lâche, mais c’est arrivé.
Anita est une femme moderne et elle peut se laisser berner par les mirages de la communication amplifiée. Pourtant la vie, c’est terre à terre. Elle reste naïve. peut-être a-t-elle raison.
Scénario, réalisation Olivier Coufourier
Avec Laurène Deloupy, Johanna Goldberg, Christophe Blanchet, Nicolas Mouton Bareil
Les Scansions d’Anita écrite par Nicolas Mouton Bareil, composée et chantée par Jean-Luc Le Guennan
Montage et effets visuels et sonres Stefane Despax
Un morceau de la vie d’un mec ordinaire, ou presque. Livrer des colis, ça occupe la journée. Parfois ça peut rapporter plus, quand on fait certains « efforts ». Mais il faut ce qu’il faut quand on a des goûts très précis qui correspondent à sa véritable personnalité.